La dernière chanson que j'avais prévue pour "KIMS X KIM" est donc une reprise des Pixies, chantée et écrite par Kim Deal. Là encore, à l'adolescence, fraichement sorti des années 80 où l'on m'appelait "Kim Wilde", "Kim Carnes" ou "Kim Basinger", on m'appelait désormais "Kim Gordon" ou "Kim Deal"au lycée. Tous ces mélanges d'hommes et de femmes, de divers milieux musicaux n'y sont pas pour rien dans mes troubles identitaires. Cette Kim, là, Deal, donc, avait une belle voix et jouait dans un des groupes que j'ai trouvé des plus passionnants depuis des lustres. La voix aigue dans la version des Pixies est chantée par Black Francis. Donc le chanteur. Un hommage ou simplement un acquis américain: celui de placer la voix du type en haut de celle de la fille depuis le duo "Nancy and Franck Sinatra" où le papa et la fifille jouaient de la même écriture vocale. Pour ma version, j'ai joué l'omnichord tandis que Stéphane Alf Briat jouait de l'Ipad. Puis j'ai chanté les deux voix. Stéphane a mixé, avec une forte distorsion. Notre enregistrement était terminé, vers une heure du matin. L'album avait bien été fait en une journée, mission accomplie.
samedi 22 mars 2014
"Gigantic" Pixies/Kim Deal (1988)
La dernière chanson que j'avais prévue pour "KIMS X KIM" est donc une reprise des Pixies, chantée et écrite par Kim Deal. Là encore, à l'adolescence, fraichement sorti des années 80 où l'on m'appelait "Kim Wilde", "Kim Carnes" ou "Kim Basinger", on m'appelait désormais "Kim Gordon" ou "Kim Deal"au lycée. Tous ces mélanges d'hommes et de femmes, de divers milieux musicaux n'y sont pas pour rien dans mes troubles identitaires. Cette Kim, là, Deal, donc, avait une belle voix et jouait dans un des groupes que j'ai trouvé des plus passionnants depuis des lustres. La voix aigue dans la version des Pixies est chantée par Black Francis. Donc le chanteur. Un hommage ou simplement un acquis américain: celui de placer la voix du type en haut de celle de la fille depuis le duo "Nancy and Franck Sinatra" où le papa et la fifille jouaient de la même écriture vocale. Pour ma version, j'ai joué l'omnichord tandis que Stéphane Alf Briat jouait de l'Ipad. Puis j'ai chanté les deux voix. Stéphane a mixé, avec une forte distorsion. Notre enregistrement était terminé, vers une heure du matin. L'album avait bien été fait en une journée, mission accomplie.
vendredi 21 mars 2014
"KIDS IN AMERICA" "CAMBODIA" KIM WILDE ( 1981 et 1982 )
Bien sûr je ne pouvais pas faire ce disque de reprises de KIMs sans qu'il n'y ait Kim Wilde. D'abord pour des raisons personnelles, puisque, enfant, c'était le plus souvent à elle qu'on faisait référence lorsqu'on évoquait mon prénom. Puis aussi car j'aime beaucoup les chansons de Kim Wilde. Bien sûr elle n'est plus à présenter. En 2010, pour la compilation "Play It Folk"publiée chez EMI, j'avais repris "Kids in America" en acoustique. J'aime beaucoup le texte.
J'ai donc enregistré une nouvelle version de "Kids in America" avec Stéphane ALF Briat qui a programmé une boîte à rythmes lancinante pour cette cover et m'a demandé de chanter de façon trainante avec de forts legati, par dessus l'omnichord. Stéphane coupait ou lançait l'Ipad et je jouais. Nous avons enregistré "KIMS X KIM" en une seule journée et j'ai gardé l'ordre d'enregistrement pour le trackisting de l'album. Cette chanson a donc été enregistrée plus tard dans la journée, et je commençais à être fatigué. Le double tracking vocal proposé par Stéphane a été difficile pour moi. Mais lorsque nous sommes passés à la reprise de Cambodia, ce fut encore plus difficile. J'y ai joué un clavier, le seul du disque, que je pensais ne jamais arriver à jouer tant j'étais fatigué. J'aime beaucoup "Cambodia". Encore une fois, j'aime beaucoup le texte et les accords. Les mélodies sont très belles. Elle est plus mélancolique que "Kids".
mercredi 19 mars 2014
"JUNGLE DREAMS" KIM LARSEN 1981
Un jour, je jouais de la guitare électrique lors d'un de mes concerts en trio rock, dans les années 90, et un type fait une blague que je ne comprends pas, dans le public: "Et Kim, fais nous un larsen, hahaha". Je n'ai pas compris. Plus tard, on me refait la même blague, ajoutée du "comme Kim Larsen". Des années après, je découvre enfin qui est ce Kim Larsen danois. Encore un type qui s'appelle comme moi. Son tube chanté en français ne me plait pas trop, mais sa chanson "Jungle dreams", oui. Je décide de le reprendre lors de mon projet "KIMS X KIM". J'ai terminé de choisir les titres en septembre 2013, juste avant d'aller en studio avec Stéphane ALF Briat, et ce titre là allait être pour moi la chanson braillée du disque. J'aime bien pouvoir crier sur une chanson dans un album. J'ai enregistré l'Ipad et l'Omnichord basse rythmique en même temps, aidé par Stéphane et recalé et bouclé par lui également. Puis j'ai hurlé. La diction et le phrasé de Kim Larsen sont très difficiles.
jeudi 13 mars 2014
"BETTE DAVIS EYES" KIM CARNES (1981) JACKIE DESHANNON (1974)
)
)
Dans les années 80, les blagues étaient courantes à propos de mon prénom féminin. Et quand on est enfant, on a qu'une seule envie, être semblable aux autres enfants. J'aurais préféré un Julien, ou un Eric, mais mon prénom était Kim. Bien des années plus tard, lorsque j'ai vu toutes sortes de Kim en musique, j'ai changé mon prénom Kim en KIM, qui distingue pour moi ma vie privée et mon nom de scène. Sur scène ou en disque, ça s'écrit en majuscule. Petit détail qui fait bien la différence sur Itunes, soit dit en passant.
"Bette Davis Eyes", en tout cas, passait beaucoup à la radio, et elle reste une de mes chansons préférées. Kim Carnes la chantait en 1981 et elle damait parfois le pion au "Kids in America" de Kim Wilde. Le clip était sublime. J'aime encore beaucoup son stylisme, sa mise en scène, son cadrage. Quant à la chanson, elle m'envoutait complètement. D'abord cette voix rocailleuse, et puis cette guitare, ce clavier, on se sait d'ailleurs pas de quoi il s'agit. J'entendais cette chanson dans l'auto radio de la voiture, enfant, qui nous amenait à la plage. Pour moi, il y'avait quelque chose de bucolique dans cette chanson, mélangé à quelque chose de très urbain. Bien des années plus tard, en commençant mes recherches pour ce projet d'album de covers de KIMS, "KIMS X KIM", j'apprendrai pourquoi. En attendant, dans les 80's, cette chanson était un immense tube. Plus tard, lors de mes dj sets, je la passais souvent. J'essayais tant bien que mal de la mixer avec quelque chose d'électronique, car nous étions dans les années 2000, en plein électroclash, mais le tempo n'était pas constant. Là encore, des années plus tard, j'allais apprendre pourquoi en étudiant de près cette chanson. En 2010, alors que je devais jouais à ce qui s'appelait "Le Fou du Roi", sur France Inter, accompagné en backing band par ALB ( qui sort bientôt son album ) et constitué à ce moment là de Clément Daquin, Thomas Dupuis et Guillaume Léglise ( uniquement pour la formule qui m'accompagnait en tant que KIM sur scène ), nous jouions un titre à moi et une reprise. J'eus très envie de jouer "Bette Davis Eyes". Le texte ultra féminin sur cette femme féline allait à contre emploi de mon chant matinal. Et puis je portais le même prénom que la personne qui a popularisé ce titre. J'avais enregistré une version à l'omnichord de cette chanson. Je la passais à des gens, de temps en temps, la donnais même sur facebook, durant une heure ou deux. Mon éditeur avait beaucoup aimé cette reprise, et comme je venais de reprendre "Kids In America" de Kim Wilde pour une compilation EMI ( "Play it Folk" ), ce dernier commençait à me parler d'un projet de 45 tours avec les deux covers. Clément Daquin, lui, n'était pas friand de cette reprise car j'avais fait des erreurs de retranscription musicale, obsédé que j'étais par le texte. Les accords n'étaient pas toujours les bons. Grâce à lui, je connaissais désormais les bons. Ces derniers et les erreurs que nous avons fait en répétitions, m'ont d'ailleurs inspiré ma chanson "Muriel" ( sur mon album "Radio Lee Doo", 2011-Gimme Shelter Ed). J'ai parfois chanté "Bette Davis Eyes" jusqu'à ce que le projet "KIMS X KIM" voit vraiment le jour, il y'a presque un an. Julien de chez Gimme Shelter me parlait du Disquaire Day et de son envie de faire quelque chose autour de mon prénom et de possibles reprises. J'ai donc tout naturellement noté que "Bette Davis Eyes" serait dans le disque. Nous avons alors eu l'envie que cet album soit réalisé par Stéphane ALF Briat. Donc ma version de 2010 allait partir à la poubelle. Peut être la proposerai je plus tard, une fois "KIMS X KIM" publié. Lorsque nous avons cherché à savoir l'histoire de ce titre, j'ai eu plusieurs réponses à mes vieilles questions, dont une m'a mis la honte. La première réponse se situe dans la pochette. En dj set, j'avais un mal de chien à mixer ce titre avec d'autres. La raison est la suivante et elle est écrite dans les crédits de l'album de Kim Carnes: la chanson est enregistrée en prise live, et même, il s'agit de la toute première capture. Quand on entend comme le jeu est bon, on a tout de suite envie de jouer avec ces musiciens incroyables. Même si le rendu est synthétique et robotique, il s'agit bien de vrais musiciens qui jouent ensemble en prise live. C'est incroyable. La deuxième réponse à une de mes questions arrive après. J'avais toujours entendu quelque chose de bucolique dans cette chanson, au travers des mailles new wave. C'est normal puisque "Bette Davis Eyes" est initialement une chanson à la couleur country and western écrite par Jackie DeShannon et Donna Weiss et interprétée par Jackie DeShannon dans son album de 1974. Et comme vous pourrez le constater, la version est beaucoup plus proche du saloon que des ambiances new wave enfumées que l'on peut voir dans le clip de Kim Carnes. Honte donc, pour moi, car je pensais faire un disque de reprises de plusieurs Kim, et cette chanson n'en est pas vraiment une. Même si, oui, internationalement, c'est bien Kim Carnes qui l'a popularisée. Mais ce n'est pas le nombre de clics ou de vues qui doivent faire oublier les auteurs de ce titre. Et ce blog sert aussi à ça. J'ai toujours veillé à respecter les gens que je reprends. J'apprends en général leurs histoires, je veille à connaitre de quoi je parle, je fais un effort. Ainsi je chante "heatwave" au féminin ( pas comme les "Who") je chante "Mojo Working" en shout, je joue "7 Nation Army" avec uniquement des accords majeurs ( respecter ce putain de premier accord majeur tel que Jack le joue, c'est rendre hommage à sa technique du slide, ainsi qu'au clip de Gondry qui met en scène l'accordage de Jack White lorsqu'il lâche le manche de sa guitare ) et tant d'autres exemples que je pourrai citer ou reprendre. Interpréter nécessite la même rigueur de fouille que font certains illustrateurs lors d'ébauches de livres. Et cette rigueur, je ne l'ai pas eue ce coup ci. Toujours fouiller. Toujours.
J'ai enregistré cette chanson de façon rapide, avant le déjeuner, ce jour là chez Bleeps, en septembre. Stéphane a programmé l'Ipad. J'ai joué l'omnichord et j'ai chanté.
)
Dans les années 80, les blagues étaient courantes à propos de mon prénom féminin. Et quand on est enfant, on a qu'une seule envie, être semblable aux autres enfants. J'aurais préféré un Julien, ou un Eric, mais mon prénom était Kim. Bien des années plus tard, lorsque j'ai vu toutes sortes de Kim en musique, j'ai changé mon prénom Kim en KIM, qui distingue pour moi ma vie privée et mon nom de scène. Sur scène ou en disque, ça s'écrit en majuscule. Petit détail qui fait bien la différence sur Itunes, soit dit en passant.
"Bette Davis Eyes", en tout cas, passait beaucoup à la radio, et elle reste une de mes chansons préférées. Kim Carnes la chantait en 1981 et elle damait parfois le pion au "Kids in America" de Kim Wilde. Le clip était sublime. J'aime encore beaucoup son stylisme, sa mise en scène, son cadrage. Quant à la chanson, elle m'envoutait complètement. D'abord cette voix rocailleuse, et puis cette guitare, ce clavier, on se sait d'ailleurs pas de quoi il s'agit. J'entendais cette chanson dans l'auto radio de la voiture, enfant, qui nous amenait à la plage. Pour moi, il y'avait quelque chose de bucolique dans cette chanson, mélangé à quelque chose de très urbain. Bien des années plus tard, en commençant mes recherches pour ce projet d'album de covers de KIMS, "KIMS X KIM", j'apprendrai pourquoi. En attendant, dans les 80's, cette chanson était un immense tube. Plus tard, lors de mes dj sets, je la passais souvent. J'essayais tant bien que mal de la mixer avec quelque chose d'électronique, car nous étions dans les années 2000, en plein électroclash, mais le tempo n'était pas constant. Là encore, des années plus tard, j'allais apprendre pourquoi en étudiant de près cette chanson. En 2010, alors que je devais jouais à ce qui s'appelait "Le Fou du Roi", sur France Inter, accompagné en backing band par ALB ( qui sort bientôt son album ) et constitué à ce moment là de Clément Daquin, Thomas Dupuis et Guillaume Léglise ( uniquement pour la formule qui m'accompagnait en tant que KIM sur scène ), nous jouions un titre à moi et une reprise. J'eus très envie de jouer "Bette Davis Eyes". Le texte ultra féminin sur cette femme féline allait à contre emploi de mon chant matinal. Et puis je portais le même prénom que la personne qui a popularisé ce titre. J'avais enregistré une version à l'omnichord de cette chanson. Je la passais à des gens, de temps en temps, la donnais même sur facebook, durant une heure ou deux. Mon éditeur avait beaucoup aimé cette reprise, et comme je venais de reprendre "Kids In America" de Kim Wilde pour une compilation EMI ( "Play it Folk" ), ce dernier commençait à me parler d'un projet de 45 tours avec les deux covers. Clément Daquin, lui, n'était pas friand de cette reprise car j'avais fait des erreurs de retranscription musicale, obsédé que j'étais par le texte. Les accords n'étaient pas toujours les bons. Grâce à lui, je connaissais désormais les bons. Ces derniers et les erreurs que nous avons fait en répétitions, m'ont d'ailleurs inspiré ma chanson "Muriel" ( sur mon album "Radio Lee Doo", 2011-Gimme Shelter Ed). J'ai parfois chanté "Bette Davis Eyes" jusqu'à ce que le projet "KIMS X KIM" voit vraiment le jour, il y'a presque un an. Julien de chez Gimme Shelter me parlait du Disquaire Day et de son envie de faire quelque chose autour de mon prénom et de possibles reprises. J'ai donc tout naturellement noté que "Bette Davis Eyes" serait dans le disque. Nous avons alors eu l'envie que cet album soit réalisé par Stéphane ALF Briat. Donc ma version de 2010 allait partir à la poubelle. Peut être la proposerai je plus tard, une fois "KIMS X KIM" publié. Lorsque nous avons cherché à savoir l'histoire de ce titre, j'ai eu plusieurs réponses à mes vieilles questions, dont une m'a mis la honte. La première réponse se situe dans la pochette. En dj set, j'avais un mal de chien à mixer ce titre avec d'autres. La raison est la suivante et elle est écrite dans les crédits de l'album de Kim Carnes: la chanson est enregistrée en prise live, et même, il s'agit de la toute première capture. Quand on entend comme le jeu est bon, on a tout de suite envie de jouer avec ces musiciens incroyables. Même si le rendu est synthétique et robotique, il s'agit bien de vrais musiciens qui jouent ensemble en prise live. C'est incroyable. La deuxième réponse à une de mes questions arrive après. J'avais toujours entendu quelque chose de bucolique dans cette chanson, au travers des mailles new wave. C'est normal puisque "Bette Davis Eyes" est initialement une chanson à la couleur country and western écrite par Jackie DeShannon et Donna Weiss et interprétée par Jackie DeShannon dans son album de 1974. Et comme vous pourrez le constater, la version est beaucoup plus proche du saloon que des ambiances new wave enfumées que l'on peut voir dans le clip de Kim Carnes. Honte donc, pour moi, car je pensais faire un disque de reprises de plusieurs Kim, et cette chanson n'en est pas vraiment une. Même si, oui, internationalement, c'est bien Kim Carnes qui l'a popularisée. Mais ce n'est pas le nombre de clics ou de vues qui doivent faire oublier les auteurs de ce titre. Et ce blog sert aussi à ça. J'ai toujours veillé à respecter les gens que je reprends. J'apprends en général leurs histoires, je veille à connaitre de quoi je parle, je fais un effort. Ainsi je chante "heatwave" au féminin ( pas comme les "Who") je chante "Mojo Working" en shout, je joue "7 Nation Army" avec uniquement des accords majeurs ( respecter ce putain de premier accord majeur tel que Jack le joue, c'est rendre hommage à sa technique du slide, ainsi qu'au clip de Gondry qui met en scène l'accordage de Jack White lorsqu'il lâche le manche de sa guitare ) et tant d'autres exemples que je pourrai citer ou reprendre. Interpréter nécessite la même rigueur de fouille que font certains illustrateurs lors d'ébauches de livres. Et cette rigueur, je ne l'ai pas eue ce coup ci. Toujours fouiller. Toujours.
J'ai enregistré cette chanson de façon rapide, avant le déjeuner, ce jour là chez Bleeps, en septembre. Stéphane a programmé l'Ipad. J'ai joué l'omnichord et j'ai chanté.
"Cubicles", "Kicking a pigeon", The Mabuses/Kim Fahy
),
)
Gamin j'ai découvert la musique de Kim Fahy en 1992, une année très étrange personnellement et dont je parlerai dans quelques mois. Bernard Lenoir avait craqué sur le premier album de ce Kim énigmatique et le passait dans son émission. Fahy habitait en Angleterre, mais avait fait ses études à Bordeaux. Il parlait donc parfaitement français. Pour moi, c'était un Kim masculin de plus après la découverte de Kim Fowley, et ça comptait pour moi. Nous étions peut être nombreux. Et il chantait, et il écrivait, et il jouait de plusieurs instruments.
Par la suite, The Mabuses ont sorti un album en 1994, puis un en 2007. Je crois que Kim Fahy joue souvent à Paris. J'aimerais beaucoup le rencontrer. Lorsque mon éditeur, Julien, de Gimme Shelter m'a parlé de ce projet d'album dans lequel je pourrais reprendre des Kims, j'ai tout de suite voulu chanter du Mabuses. Et reprendre deux chansons, pourquoi pas. Ainsi, j'ai choisi "Cubicles" et "Kicking a pigeon". J'aime les mélodies, les textes drôles, les mesures étranges et l'écriture proche de Smiths ou New Order. Lorsque j'ai enregistré à Bleeps sous la direction de Stéphane ALF Briat, je lui ai fait écouter les versions originales et nous avons bidouillé ensemble la boite à rythmes de l'Ipad. Puis j'ai chanté, joué l'omnichord, ému de reprendre du Kim Fahy. Je lui ai écrit. Tout au moins aux Mabuses, sur la page facebook du groupe. Il m'a répondu simplement. Je suis ravi de lui rendre hommage et espère que ça lui fera plaisir. J'espère aussi secrètement faire découvrir le premier album des Mabuses aux plus jeunes, modestement.
)
Gamin j'ai découvert la musique de Kim Fahy en 1992, une année très étrange personnellement et dont je parlerai dans quelques mois. Bernard Lenoir avait craqué sur le premier album de ce Kim énigmatique et le passait dans son émission. Fahy habitait en Angleterre, mais avait fait ses études à Bordeaux. Il parlait donc parfaitement français. Pour moi, c'était un Kim masculin de plus après la découverte de Kim Fowley, et ça comptait pour moi. Nous étions peut être nombreux. Et il chantait, et il écrivait, et il jouait de plusieurs instruments.
Par la suite, The Mabuses ont sorti un album en 1994, puis un en 2007. Je crois que Kim Fahy joue souvent à Paris. J'aimerais beaucoup le rencontrer. Lorsque mon éditeur, Julien, de Gimme Shelter m'a parlé de ce projet d'album dans lequel je pourrais reprendre des Kims, j'ai tout de suite voulu chanter du Mabuses. Et reprendre deux chansons, pourquoi pas. Ainsi, j'ai choisi "Cubicles" et "Kicking a pigeon". J'aime les mélodies, les textes drôles, les mesures étranges et l'écriture proche de Smiths ou New Order. Lorsque j'ai enregistré à Bleeps sous la direction de Stéphane ALF Briat, je lui ai fait écouter les versions originales et nous avons bidouillé ensemble la boite à rythmes de l'Ipad. Puis j'ai chanté, joué l'omnichord, ému de reprendre du Kim Fahy. Je lui ai écrit. Tout au moins aux Mabuses, sur la page facebook du groupe. Il m'a répondu simplement. Je suis ravi de lui rendre hommage et espère que ça lui fera plaisir. J'espère aussi secrètement faire découvrir le premier album des Mabuses aux plus jeunes, modestement.
mercredi 12 mars 2014
"BUBBLEGUM" Kim Fowley
)
Quand j'étais petit, les gens à l'école m'appelait Kim Wilde, ou Kim Basinger, pour faire un peu d'humour. De mon coté, je savais que ces Kims là portaient un diminutif de Kimburley. Plus tard, les Kims ont continué de me suivre quand j'ai écouté de la musique pop. Kim Deal, mais aussi Kim Gordon. Les gens pensaient alors que Kim était un surnom, ou un nom de scène. Chatouilleux que je suis de mes origines et des moments troubles de mon nom de famille, qui a changé au cours de mon enfance pour des raisons de famille que j'ai encore peine à raconter ( et que je narre dans ma chanson "my family" ), il m'était très pénible d'entendre ça. Puis j'ai découvert Kim Fowley. Un mec qui s'appelle Kim. Je l'ai découvert par le biais de Sonic Youth qui chantaient son Bubblegum. Je me suis penché sur la carrière du type. Producteur de plein de gens, tels Runaways, mais aussi Kiss et Slade, on peut dire que le monsieur est avant garde et transgenre. Il découvre aussi les Stooges, et tant d'autres. Son single "Bubblegum" est sorti en 1969 dans son album "Outrageous". Enfin un mec avec mon prénom. Le riff de cette chanson a peut être insufflé involontairement quelque chose au riff d'une des miennes, "Brutal Massacre" dans mon album "Rock and Roll Calvaire"de 2006. Pour mon album "Kims X Kim", je trouvais chouette de placer "Bubblegum" juste après une cover de Sonic Youth, puisque c'est la version de Sonic Youth qui m'a fait connaître cette chanson. J'ai joué l'Ipad et l'omnichord. Stéphane ALF Briat a produit. Nous étions dans son studio et nous avons lancé cette boîte à rythmes à l'Ipad. J'ai ensuite joué l'omnichord et ai chanté. Clément Daquin (ALB) a joué d'une machine étrange dont je ne connais pas le nom et qui trainait dans le studio de Stéphane. Cela faisait office de solo.
Quand j'étais petit, les gens à l'école m'appelait Kim Wilde, ou Kim Basinger, pour faire un peu d'humour. De mon coté, je savais que ces Kims là portaient un diminutif de Kimburley. Plus tard, les Kims ont continué de me suivre quand j'ai écouté de la musique pop. Kim Deal, mais aussi Kim Gordon. Les gens pensaient alors que Kim était un surnom, ou un nom de scène. Chatouilleux que je suis de mes origines et des moments troubles de mon nom de famille, qui a changé au cours de mon enfance pour des raisons de famille que j'ai encore peine à raconter ( et que je narre dans ma chanson "my family" ), il m'était très pénible d'entendre ça. Puis j'ai découvert Kim Fowley. Un mec qui s'appelle Kim. Je l'ai découvert par le biais de Sonic Youth qui chantaient son Bubblegum. Je me suis penché sur la carrière du type. Producteur de plein de gens, tels Runaways, mais aussi Kiss et Slade, on peut dire que le monsieur est avant garde et transgenre. Il découvre aussi les Stooges, et tant d'autres. Son single "Bubblegum" est sorti en 1969 dans son album "Outrageous". Enfin un mec avec mon prénom. Le riff de cette chanson a peut être insufflé involontairement quelque chose au riff d'une des miennes, "Brutal Massacre" dans mon album "Rock and Roll Calvaire"de 2006. Pour mon album "Kims X Kim", je trouvais chouette de placer "Bubblegum" juste après une cover de Sonic Youth, puisque c'est la version de Sonic Youth qui m'a fait connaître cette chanson. J'ai joué l'Ipad et l'omnichord. Stéphane ALF Briat a produit. Nous étions dans son studio et nous avons lancé cette boîte à rythmes à l'Ipad. J'ai ensuite joué l'omnichord et ai chanté. Clément Daquin (ALB) a joué d'une machine étrange dont je ne connais pas le nom et qui trainait dans le studio de Stéphane. Cela faisait office de solo.
jeudi 6 mars 2014
"TUNIC" chanson de Sonic Youth, chantée par Kim Gordon
J'ai entendu pour la première fois "Tunic"en 1991. Je n'avais jamais entendu un groupe jouer du rock avec un chant parlé par dessus. La puissance de Sonic Youth et la gravité de la voix de Kim Gordon était intenses. Je sentais le drame et la tension et ça me donnait la chair de poule. Plus tard, j'ai ressenti la même chose lors des concerts de Lucie Vacarme, premier groupe de Michel Cloup. J'avais d'ailleurs un live en cassette piratée, que j'écoutais en boucle. Eux même avaient enregistré la voix de Kim Gordon par téléphone pour leur album. J'avais envie de savoir. Pourquoi Kim Gordon parlait elle sur ce titre au tempo assez rapide. Et de quoi parlait elle? Peu après je sortais mes premiers disques et quelques chroniqueurs faisaient des jeux de mots avec mon prénom, en me comparant parfois à Kim Gordon. Surtout parce que ma voix n'était pas très virile. Dans mes premiers enregistrements, j'avais 16 ans et une voix d'enfant. Et sur quelques chansons, je parlais. Et oui, c'était pour reproduire l'effet de la voix de Kim Gordon. C'est donc un hommage et une reprise. Deux en un. Bien sûr, plus tard j'ai découvert pourquoi elle parlait dans la chanson. J'ai découvert la tradition du spoken word. J'ai entendu parler de disques avec seulement une voix qui parle. Peut être Nick Cave. J'ai entendu parler de la scène de New York. Les poètes beat. Les open mics. La No Wave. Puis Sonic Youth, cette puissance, ce rock, mais aussi cette attitude intellectuelle, ce gout de transmettre à leurs fans la discothèque de Thurston Moore, guitariste et chanteur mais aussi collectionneur de disques. Grâce à Sonic Youth, j'ai découvert le "bruit", mais aussi le free jazz et l'électricité. Je voulais faire des soli de guitares en concert, mais je me demandais comment on faisait. Avec Sonic Youth, j'ai appris un super truc: casser la guitare en concert. Je n'en avais qu'une, et je l'emmenais chez le luthier que je payais avec mon cachet. Car fracasser sa guitare, parler sur une chanson de rock, être froid et sonique en même temps, être électrique et jazz à la fois, chanter l'adolescence dans une chanson comme "Tunic" avec une mélancolie et un érotisme mélangés tel que Kim Gordon le faisait, tout ça était renversant. Sonic Youth dans les années 90, c'était un immense couloir avec toutes sortes de chemins possibles. L'un d'eux menaient à Lou Reed, un autre à Can, un autre à Sun Ra. "Tunic" se trouve dans l'album "Goo", sorti en 1990, le 9e album studio du groupe si l'on compte celui publié sous le nom Ciccone Youth. La formation de cette époque comprend Thurston Moore, Kim Gordon, Lee Renaldo, Steve Shelley. Je voulais commencer mon disque par cette chanson car elle est parlée et dramatique. J'ai joué l'omnichord, j'ai chanté, Stéphane Briat était à la console. Clément a touché des boutons pour faire du delay dub.
Inscription à :
Articles (Atom)